Il y a, au cœur du monde, une respiration que l’on n’entend pas mais que l’on sent.

Un murmure qui traverse les arbres, glisse sur l’eau, caresse la peau des pierres. C’est ce souffle que je cherche, patiemment, à travers mon objectif.

Parfois, il se révèle dans un éclat de lumière, parfois dans l’ombre douce d’un soir d’été. Parfois, il danse dans un mouvement furtif, parfois il se dépose dans l’immobilité. Chaque instant est unique, chaque rencontre un fragment de cette âme invisible qui relie le vivant.

Mes images ne racontent pas seulement ce que l’œil voit. Elles cherchent à ouvrir une porte vers un ailleurs — un espace où le réel et la poésie se confondent, où le temps se dilate, où l’éphémère devient éternité.

 

Trois galeries, trois chemins… mais une seule source : l’Anima Mundi, l'âme du monde.